Les observatoires guident la transition vers un tourisme plus durable et plus résilient

Les observatoires guident la transition vers un tourisme plus durable et plus résilient

Les destinations du monde entier font état d’avancées importantes en matière de tourisme durable. À cet égard, l’obtention de données factuelles et l’analyse des données en temps utile tiennent un rôle déterminant dans cette transformation alors que la reprise du secteur se poursuit.

La réunion à Madrid du Réseau international d’observatoires du tourisme durable (INSTO) mis en place par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a rassemblé plus de 150 experts et porté sur des questions aussi fondamentales que le passage à une économie circulaire et la réduction du gaspillage alimentaire dans l’ensemble du secteur. Le réseau mondial d’observatoires INSTO joue un rôle de pionnier en mettant en œuvre, souvent pour la première fois, des activités à effet catalyseur pour le développement durable du secteur du tourisme au niveau de la destination. Ensemble, les observatoires sont en première ligne de la transformation du tourisme, en suivant une démarche participative mobilisant toutes les parties prenantes pour assurer un développement du tourisme qui soit inclusif et résilient.

Les observatoires sont un excellent moyen de guider et d’accompagner ce changement et de permettre la prise de décisions fondées sur des données factuelles

Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « Si l’on veut assurer la transformation du tourisme sur un mode durable, il faut que son développement soit conçu comme étant au service de la prospérité générale de la population du lieu et des environs, pas comme une fin en soi. Les observatoires sont un excellent moyen de guider et d’accompagner ce changement et de permettre la prise de décisions fondées sur des données factuelles. »

Une production et une consommation durables

À la réunion mondiale d’INSTO, les destinations ont examiné la façon dont l’exploitation de données factuelles, fournies en temps utile, contribue aux processus qui sous-tendent une économie circulaire et permettent une utilisation plus rationnelle des ressources telles que l’eau et l’énergie. On y a souligné, en outre, les défis associés aux dimensions environnementale et sociale et le besoin d’indicateurs qui offrent une comparabilité entre les destinations.

Un autre sujet traité a été celui de la disponibilité de données provenant de sources de plus en plus diverses, rendant leur traitement plus difficile pour en retirer les éléments utiles voulus afin de prendre des décisions et de formuler des politiques en connaissance de cause. Il a été convenu d’aborder toutes ces questions au sein du réseau INSTO dans le cadre de webinaires et de discussions techniques.

Un réseau en pleine expansion

Lors de la réunion, le Centre d’économie du tourisme de l’État de São Paulo au Brésil et le Système de veille du tourisme de Biscaye en Espagne ont été officiellement admis comme nouveaux membres du Réseau. Ces deux destinations font reposer leur engagement envers un développement touristique durable sur une démarche participative, la production de données factuelles et la transparence, qui sont trois conditions requises importantes pour être membre.

La réunion a aussi été l’occasion de présenter les cinq membres ayant adhéré depuis 2021 : Majorque, Barcelone et Malaga en Espagne, Yukon au Canada et Bogota en Colombie.

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