Les zones humides représentent certains des réservoirs de biodiversité les plus riches de la planète. Les services écosystémiques qu’elles fournissent jouent un rôle indispensable dans le développement durable et influent directement sur l’existence de millions de personnes à travers le monde, en particulier les pauvres, qui dépendent des services essentiels rendus par les écosystèmes des zones humides.
Étant donné la relation d’interdépendance qu’entretiennent le tourisme durable et la conservation et la gestion durable des zones humides, l’OMT a signé, en février 2010, un mémorandum de coopération avec le secrétariat de la Convention relative aux zones humides. Cette coopération resserrée entre les deux organisations facilite la mise au point de propositions de projets et d’initiatives conjointes visant à renforcer le rôle des zones humides, de leurs écosystèmes et de leur biodiversité au service d’un développement touristique durable.
C’est dans ce cadre que l’OMT, avec la contribution financière du secrétariat de la Convention de Ramsar, exécute un projet de développement du tourisme ornithologique pour réduire la pauvreté dans le parc régional « W » au Bénin, au Burkina Faso et au Niger. Ce grand parc national d’Afrique de l’Ouest a été inscrit sur la liste des zones humides d’importance internationale de la Convention de Ramsar. Cette initiative fait partie du portefeuille de projets de l’initiative ST-EP.

Zones côtières et insulaires

Malgré la diversification du marché mondial du tourisme et l’importance croissante des créneaux spécialisés, le segment du tourisme côtier et de plage continue de dominer le marché en nombre de touristes. Les destinations côtières et insulaires sont soumises à une pression accrue sur leurs ressources naturelles et culturelles, du fait de la croissance constante de la demande et des activités touristiques fortement concentrées dans le temps et dans l’espace (saisonnalité, infrastructure et exploitation touristique sur une étroite bande côtière). L’OMT s’emploie donc à promouvoir le développement du tourisme dans le cadre plus large des pratiques de gestion intégrée des zones côtières en s’appuyant sur la collaboration internationale et régionale et par des activités de coopération technique, de recherche et de renforcement des capacités.

Pour plus de détails, veuillez consulter Le tourisme et les petits États insulaires en développement (PEID)

Publications

Pour la Conférence des Nations Unies sur les petits États insulaires en développement tenue à Apia (Samoa) du 1er au 4 septembre 2014, l’OMT a fait paraître la brochure "Tourism in SIDS / Building a more sustainable future for the people of Islands" (Le tourisme dans les PEID / Vers un avenir plus durable pour les populations insulaires).

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En 2012, l’OMT a fait paraître "Challenges and Opportunities for Tourism Development in Small Island Developing States" (Le développement du tourisme dans les petits États insulaires en développement : défis et possibilités). Cette publication dresse un état des lieux du tourisme dans les petits États insulaires en développement (PEID) en s’appuyant sur toute une gamme de données factuelles à jour relatives aux résultats et aux impacts du tourisme et aux facteurs influant sur le développement futur du secteur dans les PEID. On y trouve également des orientations sur les politiques à mener, des lignes directrices et d’autres outils à l’usage des différentes parties prenantes du tourisme dans les PEID. Le but : les aider à relever les défis et à assurer un développement et une gestion durables du tourisme pour le bien des populations.

La publication "Awards for improving the coastal environment: The example of Blue Flag" a été coproduite avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et avec la Fondation pour l’éducation à l’environnement (FEE) en 1997, dans le but de diffuser le programme du pavillon bleu par-delà les pays d’Europe. Aujourd’hui, la campagne du pavillon bleu s’étend aux Caraïbes, à l’Afrique du Sud et à d’autres régions. L’OMT collabore activement à ce processus et elle est membre du jury international du pavillon bleu. Pour plus de détails, consulter : http://www.blueflag.org