L’assistance technique de l’OMT en matière de classement hôtelier est de plus en plus recherchée en Afrique

La forte montée en puissance de la destination Afrique et le fait que de nombreux gouvernements d’États membres africains de l’OMT aient élevé le tourisme au rang de priorité dans leur programme de développement national ont conduit à une hausse sensible des demandes d’assistance technique adressées à l’OMT en matière de normes de qualité, en particulier en ce qui concerne la mise au point et l’application de systèmes de classement hôtelier.

Avoir un système de classement hôtelier qui soit bien structuré et simple à gérer présente de grands avantages pour une destination touristique, car un tel système permet de cultiver une véritable culture de la qualité au sein de l’industrie de l’hébergement, accroît la compétitivité de l’industrie hôtelière en l’alignant sur les pratiques internationales et peut servir d’outil de marketing et de promotion de la destination.

L’assistance technique de l’OMT en matière de classement hôtelier porte essentiellement sur trois domaines :

•           La formulation de critères de classement hôtelier d’après les meilleures pratiques internationales ;

•           La formation d’évaluateurs nationaux pour procéder aux inspections ; et

•           La mise en œuvre du système de classement hôtelier.

Plusieurs projets de l’OMT en matière de classement hôtelier sont en cours d’exécution en Afrique : Maroc (avec des financements du PNUD) et Éthiopie (avec des financements de la Banque mondiale). En mai 2016, l’OMT a lancé un autre projet de classement hôtelier aux Seychelles, financé entièrement par le Ministère du tourisme et de la culture. Un accord est en cours de conclusion avec le PNUD aux fins du financement d’un projet de classement hôtelier en République du Congo qui démarrerait dans le courant de l’année. Enfin, toujours en mai 2016, à la demande du Gouvernement tunisien, par l’entremise du Ministère du tourisme et de l’artisanat, l’OMT a mené une mission d’évaluation des besoins pour pouvoir donner des indications au Gouvernement sur les améliorations à apporter au système de classement hôtelier.